La myopie est un trouble visuel courant, qui peut apparaître dès l’enfance ou l’adolescence. En France, elle concerne environ 30% de la population. Causée par une morphologie oculaire anormale, elle peut être :
- Faible de -0,25 à -2,50 ;
- Moyenne de – 2,50 à -6 ;
- Forte au-delà de -6.
Ce degré est évalué lors d’un examen de la vision. Mais quand elle est forte, peut-elle rendre aveugle ? Existe-t-il un risque de cécité lorsqu’on souffre de ce trouble de la vision ? Deux questions auxquelles nous allons répondre dans cet article.
Qu’est-ce que la myopie ?
La myopie est une anomalie oculaire résultant d’une inadéquation entre la puissance de la cornée et la longueur dans l’œil. Elle se traduit par une vision :
- Floue de loin ;
- Nette de près.
Généralement, elle est génétique. Mais elle peut également être causée par des facteurs externes, tels une utilisation excessive des écrans et un manque d’exposition à la lumière naturelle.
Quels sont les traitements possibles ?
Ce trouble visuel évolue avec le temps. Pour le stabiliser, des traitements sont disponibles :
- Le port de lunettes ou lentilles de correction ;
- L’opération de la myopie, quand elle est stable depuis 2 ans.
De même, il faut préciser qu’il existe des complications lorsqu’elle est forte : l’apparition d’un glaucome ou de la cataracte par exemple. Mais qu’en est-il de la cécité ?
Quand la myopie peut conduire à la cécité ?
Dans de très rares cas, cette anomalie oculaire peut rendre aveugle, quand elle est forte puisqu’elle peut entraîner un décollement de la rétine. En fait, la rétine s’étirant trop, elle se fragilise, peut se déchirer et provoquer une cécité. D’ailleurs, en cas de décollement de cette membrane, la consultation en urgence d’un ophtalmologiste est nécessaire.
Pour la prévenir, un suivi ophtalmologique annuel est requis pour les personnes très myopes afin de bénéficier d’un traitement adéquat (port de correction ou opération au laser si les conditions sont réunies). Mais rappelons que les cas de cécité à cause d’une forte myopie sont vraiment très rares. Et à la moindre inquiétude, il ne faut pas hésiter à en parler avec un ophtalmologiste, lors d’un rendez-vous de suivi par exemple.